Note: notre blog a été hacké le jour du départ (quelle chance) et était indisponible ces derniers jours. Il est maintenant de nouveau en ligne et plus sécurisé après deux jours et une nuit de travail 🎉 (merci papa de Robin)

Une hôtesse de Aeroflot sur l'écran de l'avion
Blague par erreur de la cheffe de cabine : "Welcome to Hanoi! ... sorry, Ho Chi Minh City"

Vue de l'avion à l'arrivée à Saigon

En sortant de l'aéroport à Saigon, premier choc climatique à la transition clim->rue qui sera très vite une partie de notre quotidien. Heureusement, on est réceptionnés par l'oncle et la tante de Clara et on prend un taxi (climatisé) jusqu'à chez l'oncle qu'elle appelle bác ba.

Bác ba, c'est son nom ?

Non, c'est son titre. Pour le définir, vous devez prendre en compte le sexe de la personne et son âge par rapport à vous et/ou à vos parents !

Pour Clara, son oncle est bác ba. Cela se traduit littéralement par oncle trois. Il est le cadet de sa fratrie, et l'aîné serait oncle deux. Pourquoi pas oncle un ? Pour tromper les mauvais esprits qui veulent s'attaquer à l'aîné de la famille.

Pour compliquer les choses, la femme de son oncle hérite également de son titre familial. Clara l'appelle également bác ba ou bác ba gái (tante trois).

On est accueilli par notre premier phở (le plat national) quelques minutes seulement après notre arrivée. Yay ! 😍

L'après-midi, on prend un bus qui nous amène au marché de Bến Thành en 30 minutes. Bác ba avait l'air un peu anxieux de nous laisser partir tout seul, et on reçoit 4 appels sur le chemin. Le dernier vient de son fils Kim Long (le cousin de Clara) qui nous réceptionne à l'arrêt de bus pour nous accompagner – ouf, qu'est-ce qu'on serait devenus tout seuls !

L'attention maternelle que toute la famille nous porte est super touchante, mais d'un autre côté on a un peu l'impression d'avoir la liberté d'un pré-ado.

Scène de rue à Saigon

On visite le marché (super touristique, pas un coup de cœur), un énorme centre commercial climatisé, puis on amène Kim Long –qui aime pas le café– dans un café de spécialité. C'est la première fois qu'on boit du café dont les grains viennent du pays où on est ! Ça fait très plaisir à Robin. Le café est excellent, le service plus qu'attentionné, mais les prix sont beaucoup plus élevés que la moyenne. On se sent quand-même très privilégiés.

Kim Long nous apprend du slang vietnamien et nous achète du xôi gà (riz gluant au poulet) chez son vendeur préféré. Une aprem dans la vie d'un jeune de Saigon :)

Un vendeur de xoi à Saigon

Clara mange du xoi ga (au poulet)

On commence à sentir la fatigue du voyage en début de soirée, mais on nous amène en scooter retrouver toute la famille de Clara (ce qui fait 10 vietnamiens + un grand blanc bouclé) dans un autre énorme centre commercial.

Vidéo de Robin sur le scooter de bác ba gái (la femme de bác ba)

On partage un repas laossien (une sorte de mix entre vietnamien et thaïlandais) pour l'anniversaire en retard de Clara! Les mecs boivent de la bière (avec plein de glaçons), les filles des jus de fruit, et il y a un gâteau kitsch à la crème :

Anniversaire de Clara, photo crispée et gâteau à la crème

On peut aussi noter que c'est quand même la deuxième fois en moins de 24h qu'on nous amène visiter un centre commercial ! On dirait qu'ici, centre commercial = qualité. Ça nous rappelle d'autres villes où on a voyagé : Podgorica, Beirut...


Le lendemain, on se réveille tard et le petit-déjeuner nous attend sur la table : c'est du cơm tấm, un plat vietnamien à base de riz cassé avec des légumes, de la viande, du tofu, des légumes marinés au vinaigre et bien sûr du nước mắm (si vous savez toujours pas ce que c'est, allez lire notre à propos !). On risque de pas manger des tartines ou des céréales avant un moment...

Plus tard en ville, on squatte la fibre optique d'un deuxième café hipster pour réparer le blog :

Workshop, un café de spécialité à Saigon

La nuit tombe vite (vers 17h) et on reprend un bus pour rentrer en pleines heures de pointe (grosse erreur). Ça nous prend 1h30 jusqu'au terminus (heureusement il y a de la clim et des chansons vietnamiennes) et 30 minutes de marche. Désormais on rentrera avant 17h ou après 21h.

Heureusement, l'expérience est marrante. Le vendeur de ticket est aussi le clignotant du bus, il secoue sa main par la fenêtre pour prévenir les scooters qu'on s'arrête. Les bouchons de deux-roues débordent même sur les trottoirs :

Bonchons à Saigon, les scooters roulent sur le trottoir

On mange du bánh canh cua, une soupe au crabe avec des grosses nouilles qui ressemblent à des asticots (d'après Robin), des rouleaux de printemps, et un dessert au corrosol (un fruit bizarre trop bon. Robin a goûté 4 nouveaux fruits depuis qu'on est là !)

Pour votre information, malgré toutes ces nouveautés culinaires, on a pas encore la diarrhée ! Une petite victoire 😊

À bientôt et bisous ❤️

— clara & robin

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