On vous le disait dans notre dernière newsletter : on est à Manille depuis mercredi ! Les Philippines, c’est un nouveau chapitre dans notre voyage. Après 6 mois au Vietnam, c’est la première fois qu’on reprend l’avion (en compensant notre empreinte carbone). Et contrairement à nos deux semaines au Laos, cette fois, on change complètement d’environnement.

Une rue et des buildings à Manille

Au Vietnam, le choc culturel qu’on avait ressenti à l’arrivée s’était peu à peu atténué.

Là, à peine arrivés à Manille, on perd avec joie nos repères. Dans cet article, on partage avec vous ce qui nous interpelle et nous marque le plus.

Manille, c’est un petit mot pour une très grande métropole

La capitale des Philippines est… immense. Déjà, c’est la ville la plus densément peuplée du monde, avec plus de 70'000 habitants au kilomètre carré. Mais en plus, ce n’est qu’en fait le centre d’une métropole gigantesque, le Grand Manille, 13 villes juxtaposées et plus de 11 millions d'habitants.

La ville de Makati dans le Grand Manille
Makati

Nous, on loge à Makati, l’une de ces 13 villes et le centre financier de la métropole. Pensez grands gratte-ciels et grands boulevards. Notre Airbnb est une chambre au 9ème étage d’une tour de 24.

Il nous reste plein d'autres villes et quartiers à explorer. Pour le moment on est surtout restés autour de Makati, avec un petit saut au Chinatown de Manille :

Le quartier de Binondo à Manille
Binondo, ou Chinatown

Rien à voir avec Makati ! Apparemment il y a aussi un Little India, et bien plus encore. À découvrir 🙃

La "simplicité" des transports publics

À Manille, entre 9h et 16h, il fait chaud. Très très chaud. Ces derniers jours, on a souvent dépassé les 35°C. La majorité des gens semble se déplacer en voiture avec la clim allumée ; il fait trop chaud pour les deux-roues (gros choc après le Vietnam).

Heureusement, il y a aussi plein de transports publics dans toute la ville ! Il suffit de comprendre comment ils marchent.

Déjà, il y a des métros, ou plutôt des trains. Il y a plusieurs lignes avec des noms incompréhensibles (MRT, LRT1), qui ne sont pas toujours très bien connectées. C’est le premier transport qu’on a testé.

Foule à la sortie du MRT à Manille
À la sortie du MRT

Pour aller de Makati à Chinatown, ça nous a pris près de 3 heures. En plein milieu de l’après-midi, a priori hors des heures de pointe, le train était bondé et à peine climatisé. Dur. Mais pour ceux qui n'ont pas de voiture, ça reste le transport de choix pour les longues distances.

Pour les distances plus courtes, il y a les jeepneys. Comme c’est difficile à expliquer, on préfère vous montrer :

Des jeepneys parquées à Manille

Une jeepney décorée du signe du Sagittaire
Chaque jeepney est décorée différemment ! Un thème récurrent : la religion

Les jeepneys c'est chouette à prendre, mais c’est pas tout simple au début. Les chauffeurs conduisent comme s'ils étaient dans Mario Kart, c’est ouvert (donc pas climatisé et pas protégé des gaz d’échappement), et surtout il y a pas de lignes officielles. Les principales destinations sont vaguement indiqués sur le côté, et on peut monter et descendre n’importe où entre deux. Il suffit de secouer le bras, puis de se serrer avec les 20 autres passagers à l’arrière. Pour payer, c’est 8 pesos qu’on fait passer de main en main jusqu’au chauffeur. Il compte et rend la monnaie en la faisant passer vers l’arrière.

Un chauffeur de jeepney à Manille

Clara dans le retro d'une jeepney à Manille

À part les métros et les jeepneys, on va vous épargner les fourgons blindés, les bus/cars, les sortes de motos avec des side-cars, et les bateaux.

Vous voyez, les transports à Manille, c’est pas compliqué !

Heureusement, si on est fatigués ou qu’il fait trop chaud, on peut aussi prendre un taxi.

Les journées dans les malls

À Manille il fait chaud, je crois qu'on vous l'a déjà dit. En plus, le soleil tape fort. Les locaux se baladent avec des parapluies qu'ils utilisent comme des ombrelles. Autant dire que marcher dans la rue, même pour passer d’un café à un resto, c’est pas que du plaisir.

La solution de choix, c’est les centres commerciaux, ou plutôt les malls. On utilise la formulation anglophone, parce qu’ils ont plus en commun avec les immenses malls américains qu’avec Coop City. Il y en a à tous les coins de rues (littéralement) et on y trouve tout ce dont on a besoin (cafés et restaurants, cinéma, patinoire…)

Mais surtout, ils sont climatisés !

Reflet de la ville sur une façade de Manille

Au début, on avait un peu de peine à passer des heures dans un mall. On avait vite envie de changer d’espace et d’environnement. Maintenant, on s’y est habitués. Certains malls sont plutôt agréables, spacieux, lumineux et tranquilles. C'est comme à l’extérieur, mais avec mois de trafic et en moins chaud.

Parfois, on oublie presque qu’on est dans un mall ! Hier, on a bu une bière artisanale dans un espace designé comme une halle industrielle new-yorkaise. Il y avait même des craquelures artificielles dans le sol en béton !

Fini les bébé-tabourets et les herbes aromatiques

De ce qu'on a pu essayer jusqu'à maintenant, la cuisine locale est très viandue. Encore plus qu'au Vietnam. Le plat de base semble être :

  • du riz à l'ail
  • un œuf
  • de la viande, principalement poulet ou porc, bien grillée avec une bonne sauce goûtue
Un tapsilog
Le petit-dej' national, le Tapsilog

Et on peut manger ça matin, midi, et soir. C'est très bon, mais on a assez vite envie d'essayer autre chose. Heureusement, il y a une pléthore de restaurants de cuisine de partout dans le monde.

L'autre jour, ça nous avait trop manqué. On a ignoré les 36°C à l'ombre, et on a été manger une fondue.

Clara touille la fondue

Trop bon ! On s'est retrouvés à humer l'arôme du fromage au bout de nos fourchettes en gloussant incontrôlablement.

Ce qui nous fait aussi un choc, c'est la street food. Ici, personne ne mange assis dans la rue à des bébé-tables. À la place, on mange debout directement aux stands de nourriture.

Les gens mangent du silog debout à une échoppe dans une station de métro
Dans les stations de métro
Street food sur un trottoir à Manille
Sur les trottoirs

On y trouve le style de plat mentionné plus haut, et aussi des brochettes de banane qui sentent super bon.

Clara mange une brochette de bananes grillées
On n'a pas pu y résister

Vous pensiez vraiment qu'on allait terminer cet article sans parler de café ?

Comme au Vietnam, on a trouvé plein de cafés sympa ici dans le Grand Manille ! La plupart sont d’ailleurs à Makati, là où on loge (et c'est pas une coïncidence).

Habitual Coffee à Manille
Habitual Coffee, un de nos préférés

Une grosse différence avec le café au Vietnam c’est qu’ici, on trouve du cold brew vraiment partout ! C’est du café qui a infusé à froid pendant 12-18 heures, que Robin aime bien et qu’on boit avec des glaçons. Ça rend assez facile la mission de trouver un bon café !

Un stand de Cold Brew ambulant à Manille
On a même trouvé du cold brew ambulant

Le challenge n’est donc pas la qualité du café, mais la qualité du wifi. Contrairement au Vietnam où on trouvait partout un bon réseau, ici beaucoup n’ont pas la moindre connexion internet ! Pas facile quand on en a besoin pour travailler.

Quand c'est vraiment nécessaire (comme l’autre jour pour un Skype professionnel) on va dans un coworking space. Celui qu’on a testé avait une connexion irréprochable, mais l’atmosphère reste très différente. Le combo wifi + café de spécialité nous manque déjà !

Et voilà ! On reste encore à Makati une petite semaine, et ensuite on prend le ferry pour l'île de Palawan. On pensait visiter une autre région des Philippines, mais les distances sont tellement énormes qu'on préfère prendre le temps et explorer le Grand Manille plus en profondeur 😊

Sur Palawan, on va faire une semaine de cours de voile avant de reprendre le ferry pour la capitale et un vol pour la Thaïlande. On vous donnera des nouvelles ! ⛵

Bisous 😘

— clara & robin

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