Aquilone, elle demande beaucoup, mais elle rend encore plus.

C'est ce que nous dit Thomas en nous parlant du magnifique voilier de 14 mètres.

... et c’est aussi ce qu’on a pensé de El Nido.

Petit rappel : El Nido, c’est la petite ville en bord de mer où on vient de finir une semaine de cours de voile sur Aquilone, un Lévrier des Mers fabriqué en France il y a plus de 30 ans !

Aquilone dans la baie de Bacuit
Aquilone

El Nido demande beaucoup...

Ces dix jours loin de Manille, c’était pas toujours une partie de plaisir ! Notre route a été jonchée de difficultés. À commencer par la perte de notre dernier smartphone dans un taxi la veille du départ.

Avant même de monter sur le voilier, notre traversée sans assistance avait commencé...

Difficulté #1 : Y aller (et en revenir) c’est long

Comme on veut prendre l'avion le moins souvent possible, on a rejoint l'île de Palawan en ferry depuis Manille.

  • à l'aller : 2 jours et 1 nuit
  • au retour : 2 nuits 1 jour

...68 heures en tout. Heureusement, on avait l'habitude !

En plus, un ferry, c'est beaucoup plus confortable qu'un train : on peut s'y promener, passer du pont ensoleillé à l'intérieur climatisé, aller prendre un café au restaurant…

Un momsieur fait une sieste dans le lobby de notre ferry, St. Augustine of Hippo
Ou alors on peut y faire une sieste

On a aussi eu droit à trois couchers de soleil magnifiques et même eu la chance de voir des dauphins qui suivaient le bateau !

Coucher de soleil aux Philippines

Difficulté #2 : Y dormir collants c’est désagréable

On a mieux dormi dans le ferry que dans notre guesthouse à El Nido.

Pas de clim, un ventilateur qui marchait pas bien, peu d'aération, et surtout douche d'eau salée ! En gros, on dormait collants. Les premiers jours étaient les plus difficiles, ensuite on s'y habitue.

Et si jamais vous vous posiez la question : oui, l'eau salée ça donne un goût bizarre au dentifrice.

Difficulté #3 : Y brûler c’est pas cool

Eh oui, encore un gros coup de soleil attrapé sur Aquilone. Robin pèle du visage et du dos. La grosse montée de fièvre quelques jours plus tard est peut-être liée...

...mais El Nido rend encore plus

Une fois qu’on y est, et en dehors des nuits collantes et des heures chaudes, El Nido a plein de choses à offrir !

Récompense #1 : Des tas de couchers de soleil

La région est tout simplement magnifique, avec des îles paradisiaques, une mer cristalline, et tous les soirs un coucher de soleil à couper le souffle.

Clara au coucher de soleil à la plage de Lio

Coucher de soleil à la plage de Lio

Selfie au coucher de soleil à la plage de Lio
Les selfies sans téléphone, c’est pas facile

Récompense #2 : Des touristes = des restos chouettes

Thomas nous disait que pour les 27’000 habitants de la région de El Nido, il a près d’un million de visiteurs par an ! Grosse différence à Manille, ici il y a plus de touristes que de locaux. Heureusement, on est pas venus pour l’expérience locale – pour ça il faut s’éloigner des plages.

Il y a aussi de plus en plus d’expats qui s’installent et ouvrent un resto, un bar, un café, un club de plongée (ou de voile)...

Grâce à eux on peut manger hummus, pizza, ukrainien ou pad thaï dans un coin paumé au milieu de l’océan ! Et on y trouve même du bon café.

Clara pose avec notre pizza au bord de la mer à Coron Coron
Pizza pas du tout crispée
Le café Botanica à El Nido
Un café de spécialité (avec la clim, très rare ici)

Quand Thomas est arrivé il y a 8 ans, il y avait 6 expats français. Maintenant les Français représentent la moitié de la grande communauté expatriée de la région. On entend régulièrement parler notre mélodieuse langue, et on trouve facilement du Pastis dans les bars.

Coucher de soleil dans un bar à tapas espagnol à Coron Coron
Coucher de soleil dans un bar à tapas espagnol

Récompense #3-#4-...-#1000 : Et bien sûr, la voile

La baie de Bacuit, qui fait face à El Nido, est magnifique et parfaite pour la voile. Entourée d’îles, eaux pure, vent constant (pendant notre séjour), marées pas trop importantes, beau temps… et pas un bateau en vue !

Ça peut paraître assez bizarre pour quelqu’un ayant grandi au bord du Lac Léman, qui se couvre de voiliers à la moindre petite risée ou rayon de soleil.

Clara à la barre d'Aquilone dans la baie de Bacuit

Ici, les quelques bateaux qu'on aperçoit de loin sont des bancas, barques à moteur qui amènent les touristes faire du island hopping, soit visiter un maximum d’îles et de plages en un minimum de temps. On a le terrain de jeux pour nous touts seuls !

Clara et Pilou sur Aquilone dans la baie de Bacuit
Pilou, le mousse de Thomas 🙃

On a adoré les cours en classe, où on a appris plein de choses, des bases de la météorologie aux marées, en passant par le calcul d'un cap au compas.

Et bien sûr, la mise en pratique sur Aquilone était toujours inoubliable ! Familiarisation avec le bateau, des heures de navigation aux quatre coins de la baie, un ancrage près d'une île et pique-nique sur une plage quasi-déserte... Le rêve !

Et maintenant ?

Le rêve a pris fin (trop) vite, et après deux nuits dans le ferry et une nuit dans le train, on est maintenant à Chiang Mai, au nord de la Thaïlande.

On est super contents de s'installer de nouveau, défaire nos sacs et reprendre une routine. On a déjà trouvé plein de cafés qu'on a hâte de visiter ! Notre premier pad thaï nous a donné envie de tester plein d'autres plats, et on se réjouit d'essayer de déchiffrer l'alphabet local.

On vous en dira plus tout bientôt !

Bisous 😘

— clara & robin

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