On est resté·es trop peu de temps à Istanbul pour pouvoir dresser un portrait précis de la ville. Après quatre jours, on peut à peine en distinguer les contours flous.

Fondée par les Grecs en -667, Byzance est renommée Constantinople et devient successivement capitale de l'Empire romain, capitale de l'Empire byzantin, et capitale de l'Empire ottoman avant la Première Guerre mondiale et la naissance de la république de Turquie. Aujourd'hui Istanbul n'est plus une capitale, mais reste la plus grande ville de Turquie et d'Europe — extrêmement diverse, à cheval sur deux continents, au carrefour de l'Europe et du Moyen-Orient. Bref : prévoir d'y rester au moins une bonne semaine.

Une carte dessinée du centre d'Istanbul. On voit la mer de Marmara au sud, et la ville coupée en trois parties par le Bosophore qui la traverse du nord au sud, avec un côté européen et un côté asiatique, et la Corne d'Or qui traverse le côté européen d'ouest en est. Les quartiers suivants sont notés. Du côté européen, du sud au nord : la péninsule historique (au sud de la Corne d'Or), puis Beyoğlu, Beşiktaş et Ortaköy (au nord de la Corne d'Or). Depuis Ortaköy on voit le tracé du pont qui traverse le Bosphore. Côté asiatique, du nord au sud, on note les quartiers de Üsküdar et de Kadıköy. Finalement, on voit le tracé de quelques lignes de ferry, entre les différents quartiers.
La carte mentale qu'on (comprendre Robin) a des quartiers d'Istanbul après quatre jours, à prendre avec d'énormes pincettes

Survolons la ville dans les sens des aiguilles d'une montre, en partant de la péninsule historique.

La péninsule historique

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Sainte-Sophie. La mosquée bleue. La mosquée Süleymaniye. Le palais de Topkapı. Les murailles de Constantinople. Le Grand bazar. Toutes ces attractions et tant d'autres se partagent la péninsule historique, ancienne Constantinople.

C'est LE quartier touristique, tout le monde vous dira qu'il faut absolument y loger (pour être près des monuments) et y passer trois ou quatre journées entières. Ensuite, éventuellement, vous pouvez considérer traverser la Corne d'Or direction Beyoğlu.

...ce n'est pas ce qu'on a fait. On a passé à peine une demi-journée sur la péninsule et on a raté presque toutes les attractions. La mosquée bleue ? On arrive juste au moment de la prière, quand la mosquée ferme aux touristes pour la journée. Sainte-Sophie ? Une immense queue pour entrer nous décourage. Topkapı ? Pas sur notre chemin. Le Grand bazar ? Oui, on est allé·es au Grand bazar.

Le Grand bazar est grand, d'accord, mais personne n'achète rien. C'est pour les touristes et trop cher, donc ça a pas vraiment l'atmosphère d'un bazar (trop calme). (Par contre, si vous devez changer de l'argent, c'est là qu'on a vu les meilleurs taux de la ville.) Le bâtiment est très joli.

Grand bazar d'Istanbul. Belles arches blanches avec des détails peints en rouge, échoppes illuminées, du monde mais pas trop. Au croisement de deux allées du bazar, une fontaine de marbre couronnée d'une décoration d'or et du croissant musulman. Un homme vient de s'y rincer les mains et s'éloigne, dos tourné.

Autour de Sainte-Sophie et de la mosquée bleue c'est des grandes places pleines de monde et parsemées de snacks où on peut acheter un épi de maïs grillé. On finit involontairement sur les photos des autres toutes les cinq secondes. Les mosquées sont bien sûr magnifiques et la prochaine fois, on essaiera aussi d'y entrer (N. B. vérifier les heures de prière).

Détail de la mosquée bleue, de face. Toits bleutés, une inscription dorée en arabe, un minaret en fond. Lumière dorée de coucher de soleil. La même vue, sans le zoom. On voit la cour devant la mosquée, pleine de monde qui prend des photos.
La mosquée bleue au coucher de soleil : magnifique lumière mais pas le bon moment pour visiter l'intérieur (c'est l'heure de maghrib, la quatrième prière).
Une Ferrari aux couleurs de la police, du monde agglutiné autour. Derrière sur la droite, Sainte-Sophie.
Devant Sainte-Sophie, la police d'Istanbul expose sa Ferrari. Les gens se prennent en photo avec la voiture, avec la mosquée, avec la voiture et la mosquée.

La partie qu'on a le mieux aimé, c'est les petites rues animées d'Eminönü, entre le Grand bazar et le pont de Galata au nord. Ici il y a un vrai air de bazar, plein de monde dans les ruelles qui serpentent entre les vieux bâtiments.

Une ruelle animée d'Eminönü. Sur les deux côtés, des magasins qui vendent des habits, on voit notamment des têtes de mannequins couvertes de voiles colorés. Il y a du monde.

En général donc, pas notre quartier préféré, en tout cas pas pour ce qui est de la vie locale ni de la nourriture. Il faudra y revenir pour les attractions "immanquables".

Beyoğlu

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Le pont de Galata relie la péninsule historique à Beyoğlu.

Sur le pont de Galata. On voit du monde qui marche, des gens qui pêchent à la rambarde, et la péninsule historique en fond.
Pont de Galata direction la péninsule historique. En fond, la mosquée Yeni.

Des cannes à pêche sont installées tout le long de la rambarde, même si on n'a pas eu l'impression que ça mordait beaucoup. On nous a dit qu'à l'époque le poisson attrapé était préparé et vendu sur le pouce aux petits restos de l'étage inférieur du pont, mais qu'aujourd'hui le poisson qu'on y mange est importé d'ailleurs.

Un monsieur assis dans une chaise de camping, de dos, il est face à la rambarde. Sur sa gauche, trois seaux en plastique qui contiennent peut-être un petit poisson ou deux. Deux cannes à pêche sont fixées à la rambarde par un ingénieux système, qui emploie une pièce de bois sur mesure et une cordelette. Depuis l'étage du bas du pont de Galata, on voit des dizaines de cannes à pêche dépasser au-dessus de la rambarde. En fond la péninsule historique, on compte deux mosquées.
Vue du pont de Galata, côté Beyoğlu. On voit une colline couverte de petits immeubles et l'iconique tour de Galata en haut, avec sa forme de crayon.
Beyoğlu vu du pont, on voit la tour de Galata — symbole et point de repère du quartier.

Un funiculaire monte du pont à la tour de Galata, puis un tram relie la tour à la fameuse place Taksim, en suivant une longue rue piétonne lignée de grands magasins.

Une grande place, très peu de monde, un stand de simit à droite, un stand de marrons chauds à gauche, des immenses mâts de drapeau dont le haut est coupé sur la photo, et au milieu de tout ça, une grande mosquée blanche flanquée de deux minarets.
La place de Taksim et sa mosquée
Une Bentley parquée devant la mosquée et devant un autre stand de simit. À côté, Robin et un policier posent, mains dans les poches (Robin) et dans le dos (policier), lunettes de soleil, grands sourires.
Ici aussi la police expose une voiture de luxe. À Rome on fait comme les Romains : Robin demande une photo avec la voiture et un policier.

Beyoğlu est moins touristique que sur la péninsule, mais il y a quand même un paquet de monde, et beaucoup plus de locaux. En fait ça fait très "centre", là où on irait passer un samedi en famille ou entre ami·es, alors que la péninsule est vraiment le coin historique/touristique de la ville.

Sur les pentes de Cihangir en dessous de Taksim, et jusque sur les quais de Karaköy côté Bosphore, on trouve plein de cafés et restos sympa, plutôt des assez grosses enseignes, toutes très populaires. On a par exemple mangé un énorme petit-déjeuner anatolien à Sa Va (recommandation de P qui a habité dans le quartier), et pris un très bon café à la brûlerie Parsa.

Notre table de petit-déjeuner anatolien couverte d'une bonne vingtaine de petites assiettes et petits bols de mezze.
Petit-déjeuner anatolien, on vous en a déjà parlé dans Tout ce qu'on a mangé en Turquie
Des escaliers à Cihangir qui descendent sur le Bosphore. Deux filles sont assises sur les escaliers face à la vue. Sur le Bosphore, un gros bateau de croisière est à quai.
Les pentes de Cihangir offrent des jolies vues sur le Bosphore

Il y a aussi des escaliers où un monsieur du quartier, Ali, prend soin des chats, donc il y en a tout un tas et ils sont très câlins.

Accrochée à une barrière, une affiche plastifiée titrée 'Ali's cat shelter' explique qu'Ali s'occupe d'une centaine de chats dans le quartier, et demande un don pour participer à l'achat de nourriture ou aux coûts des vétérinaires.

Le documentaire Kedi, sur les chats de gouttière d'Istanbul, a été filmé notamment à Cihangir. On voit clairement plus de chats ici que sur la péninsule historique — une excellente raison d'y faire un tour !

Robin caresse deux chats câlins dans une ruelle de Cihangir

Où est-ce qu'on en était ?

Une carte dessinée du centre d'Istanbul. On voit la mer de Marmara au sud, et la ville coupée en trois parties par le Bosophore qui la traverse du nord au sud, avec un côté européen et un côté asiatique, et la Corne d'Or qui traverse le côté européen d'ouest en est. Les quartiers suivants sont notés. Du côté européen, du sud au nord : la péninsule historique (au sud de la Corne d'Or), puis Beyoğlu, Beşiktaş et Ortaköy (au nord de la Corne d'Or). Depuis Ortaköy on voit le tracé du pont qui traverse le Bosphore. Côté asiatique, du nord au sud, on note les quartiers de Üsküdar et de Kadıköy. Finalement, on voit le tracé de quelques lignes de ferry, entre les différents quartiers.

On est passé·es par la péninsule historique et par Beyoğlu. Continuons vers...

Beşiktaş

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En continuant le long des rives du Bosphore vers le nord-est, toujours côté européen, on arrive sur Beşiktaş.

On a lu que c'était un quartier étudiant, ce qui expliquerait la fameuse ruelle du petit-déjeuner. Imaginez une ruelle en coude à deux pas du port. De chaque côté et tout le long de la ruelle s'alignent des restaurants bon marché spécialisés en kahvaltı, le petit-déjeuner turc (pensez omelette, fromages, légumes frais, olives, crème et miel, pain, et thé à volonté). Quand on passe, on se fait assaillir par les hôtes et hôtesses qui essaient d'attirer les clients dans les restaurants. C'est presque stressant — heureusement, le kahvaltı est super.

Clara devant un petit-déjeuner turc dans la ruelle du petit-déjeuner, on voit une omelette, des légumes crus, de la crème et miel, du fromage, des olives, du pain. Une télé est allumée en fond, on est presque seuls dans le restaurant.

Si depuis Beşiktaş on s'éloigne du Bosphore en montant le long de petites rues résidentielles escarpées, on arrive à Nişantaşi, un quartier plus huppé. Tout à coup les rues sont plus rangées, des magasins exposent robes et costumes derrière des grandes vitrines, il y a des cortados et des flat whites au menu des cafés, les gens promènent des tout petits chiens.

Une rue résidentielle en pente à Nişantaşi, entre des immeubles de quatre ou cinq étages. Il y a des arbres plantés des deux côtés, les voitures sont bien parquées d'un seul côté, pas un chat dans la rue. Robin à la table d'un café de Nişantaşi. Sur la table, un flat white à peine entamé. Sur ses genoux, un chat qui s'est installé pour recevoir des câlins et regarde Robin droit dans les yeux.
Une rue résidentielle et un flat white à Nişantaşi

Ortaköy

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Depuis Beşiktaş, plutôt que de monter sur Nişantaşi, on peut aussi rester sur les rives du Bosphore et continuer de les longer vers le nord-est, jusqu'à arriver au pied d'un immense pont (on ne peut pas le rater). Construit en 1973, c'est le plus ancien de trois ponts qui relient l'Europe et l'Asie en enjambant le Bosphore.

Vue du Bosphore, un énorme pont à suspension enjambe le détroit au loin, à peine visible à cause de la brume, ou du smog.
Le pont sur le Bosphore vu d'un ferry. Le quartier d'Ortaköy se trouve au pied du pont côté européen, à gauche sur cette photo.

Parallèle au pont, la rue centrale du quartier d'Ortaköy coupe à travers un réseau de petites ruelles qui s'enchevêtrent entre le pont, le parc Yıldız, et les quais.

On n'est pas resté·es très longtemps à Ortaköy — en fait, on est seulement venu·es manger un kuru fasulye à Bizce où il est réputé très bon (et on n'a pas été déçu·es, on n'a plus trouvé d'aussi bon kuru fasulye depuis).

Sur la table d'un restaurant, un plat de kuru fasulye (haricots blancs à la viande et sauce tomate), accompagné de riz et de yaourt.
Un kuru fasulye dont on rêve encore

D'autres ont l'air de venir se balader sur les quais, où on trouve des magasins de souvenirs et surtout la magnifique mosquée d'Ortaköy, qui trône au-dessus du Bosphore.

Une magnifique mosquée blanche au toit bleuté sur les quais d'Ortaköy bondés de monde. On aperçoit le pont qui passe derrière.
La mosquée d'Ortaköy, pont sur le Bosphore à l'arrière

Üsküdar

Capture d'écran de notre carte d'Istanbul centrée sur Üsküdar. Contrairement aux autres quartiers, ici aucun point n'est marqué. Dans le Bosphore, on a ajouté des monstres dessinés tirés de cartes médiévales.
Hic sunt dracones

Kadıköy

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Là, on change complètement de quartier. On se trouve finalement du côté asiatique du Bosphore, assez au sud, là où le détroit débouche sur la mer de Marmara.

De ceux qu'on a visités, c'est le quartier le plus "excentré" (terme assez subjectif, puisque chaque quartier a un centre en soi), mais aussi celui qu'on a le plus eu le temps de découvrir — c'est là qu'on a pris une chambre pour nos quatre nuits à Istanbul.

On avait choisi Kadıköy comme base parce que de tout ce qu'on avait lu/entendu, ça avait l'air d'être un quartier dynamique, jeune, plus vécu, moins touristique. On peut le confirmer !

On peut aussi ajouter qu'encore plus que dans les autres quartiers ci-dessus, Kadıköy est composé de plusieurs parties bien distinctes, avec une atmosphère qui peut varier drastiquement quand on passe la frontière invisible qui les sépare. On en a surtout exploré deux : Kadıköy centre et Yeldeğirmeni.

Une rue de Kadıköy. Dans un immeuble vitré, on voit le reflet d'une mosquée.
La rue centrale Söğütlü Çeşme Cd., l'une de ces frontières invisibles

Le centre de Kadıköy s'étend au sud de l'artère Söğütlü Çeşme Cd.

Côté port, il y a d'abord les ruelles piétonnes autour du marché de Kadıköy. On y trouve du poisson, fruits et légumes, fromages, viandes, conserves... mais aussi des restos, stands de street food, magasins en tous genres, et beaucoup, beaucoup de monde, à toute heure de la journée. On prenait souvent une rue parallèle pour éviter la foule.

Des conserves colorées devant une échoppe spécialisée du marché de Kadıköy. Un homme sort du magasin avec un sac en plastique à la main,
Échoppe de conserves de fruits et légumes

Juste au-dessus (à l'est), des ruelles en pente douce, pas piétonnes mais avec peu de trafic, où on trouve de l'excellente street food, et surtout des bars : c'est cette partie de Kadıköy qui est connue partout à Istanbul pour sa vie nocturne. C'est un peu moins étouffant de monde qu'au marché, et très sympa pour boire un verre ou une tasse de thé (un bar n'impliquant pas forcément de l'alcool).

Une ruelle du quartier des bars de Kadıköy le soir, on voit des tables où sont placés des plateaux d'échecs, la ruelle est décorée de plantes grimpantes et de parapluies suspendus.
Une ruelle pleine de cafés-bars au cœur de Kadıköy, on vient y boire du thé en jouant au backgammon.

Au nord de Söğütlü Çeşme Cd., les rues grimpent sur le quartier de Yeldeğirmeni. Premier constat : il y a beaucoup moins de monde. C'est très agréable, surtout que les ruelles sont super jolies et idéales pour se perdre.

Une rue ensoleillée de Yeldeğirmeni, des gens à pied, un panneau attention aux chats et chiens, un grand trottoir. Un petit immeuble de deux étages de Yeldeğirmeni, façade peinte en jaune, des gens assis à une petite table installée devant. Une femme passe avec un imper de la même couleur que la façade.
L'atmosphère de Yeldeğirmeni

Il y a des cafés, des boulangeries, quelques restos de petit déjeuner, du street art, une salle de bloc.

Une fresque au-dessus d'un parking : un homme tient un seau d'eau en équilibre sur sa tête, un enfant en porte un autre sur son épaule. Une fresque d'un goéland posé sur une table où il y a aussi une tasse de thé.
Fresques à Yeldeğirmeni. Pour les plus motivé·es, quelqu'un a partagé un itinéraire street art à Yeldeğirmeni.
Une minuscule salle de bloc à l'ancienne, voies assez serrées, il y a une grimpeuse et un grimpeur sur le tapis.
La salle de bloc Boulder Istanbul

Vous l'avez deviné : on a eu un coup de cœur pour Kadıköy et Yeldeğirmeni !1

En plus, il y a encore plus de chats qu'à Beyoğlu :

Robin caresse un tout petit chat (qui a l'air de beaucoup aimer) sur un trottoir de Kadıköy Deux chats couchés sur une seule chaise sur la terrasse d'un café de Kadıköy.

Kadıköy est plus qu'un quartier, c'est un immense district qui compte à lui seul un demi-million d'habitants. Au sud du centre, sur les côtes de la mer de Marmara, il y a Moda, où on n'a pas eu le temps d'aller faire un tour. Et il y a encore plein d'autres quartiers quand on continue vers l'est.

De quoi explorer la prochaine fois !

— robin & clara

Footnotes

  1. Et on n'est pas les seul·es (article en anglais). On a appris que le quartier, délaissé dans les années 1980, a été la cible d'efforts de revitalisation par la municipalité de Kadıköy depuis 2012. Ils s'y sont pris en incluant les résident·es et surtout par le biais de projets artistiques (par exemple un festival annuel de street art) ou d'aménagement (trottoirs plus larges, réduction du trafic). Petit à petit, des galeries, des cafés, des espaces communautaires y ont vu le jour, tout en évitant les effets les plus négatifs de la gentrification. Un beau résultat !

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